Conseil exécutif de l’AED : la force de l’équipe

Par Dominique Gobeil, rédactrice en chef

En haut, de gauche à droite: Eugenie-Laurence Fafard Drareni (communications), Daniel Barabas (sport et saines habitudes de vie), Laurence Landry (affaires externes) et Jeremy Michel Roy (affaires professionnelles). En bas: Philippe Vachon (présiden…

En haut, de gauche à droite: Eugenie-Laurence Fafard Drareni (communications), Daniel Barabas (sport et saines habitudes de vie), Laurence Landry (affaires externes) et Jeremy Michel Roy (affaires professionnelles). En bas: Philippe Vachon (président), Ariane Finn (affaires sociopolitiques) et Philippe Lavoie-Paradis. Absents sur la photo : Shannon Soulé (affaires internes) et Marc-Antoine Bolduc (affaires académiques).

Les contraintes imposées par la Santé publique depuis mars ont chamboulé les plans de l’Association des étudiantes et étudiants en droit (AED), mais une nouvelle équipe gonflée à bloc aux rênes du conseil exécutif, menée par le président Philippe Vachon, a bien l’intention d’animer la vie facultaire, que ce soit sur le campus ou à distance.

«Je crois que ce qui nous représente en tant que nouvel exécutif, c’est notre force en tant qu’équipe. Tous les exécutants ont travaillé fort pour se rendre là, ils ont vraiment leur place dans l’AED», affirme en entrevue téléphonique le président. (Les huit vice-présidences seront présentées dans un autre article.) L’avenir de l’association «est entre de bonnes mains», ajoute Philippe Vachon.

Sans aucun doute à son avis, le plus grand défi de l’automne sera d’entraîner une participation enthousiaste aux activités de l’AED, normalement très nombreuses grâce au dynamisme de la trentaine d’organismes officiels ou reconnus par l’association. Les solutions offertes par la technologie ne transposent pas aussi efficacement l’ambiance familière d’un traditionnel cocktail, par exemple, lorsque la tenue en présentiel est impossible.

Le défi du financement

Les commandites récurrentes de plusieurs cabinets se font aussi attendre en raison des aléas entraînés par la COVID-19. Résultat : plusieurs comités doivent préparer un «budget fantôme» et doivent patienter avant d’organiser plus concrètement leurs projets, ou bien être plus créatifs pour trouver des sources de revenus.

«C’est du jamais-vu, de devoir faire face à un défi d’une telle ampleur», commente Philippe Vachon.

Mais les étudiants en droit de l’Université Laval ne sont pas seuls dans cette galère : de Sherbrooke à Ottawa en passant par Montréal, les représentants des associations vivent les mêmes problématiques, mentionne le président. À Québec, l’exécutif oeuvre sans relâche pour trouver un nouveau commanditaire afin d’offrir un exemplaire gratuit du Code civil aux nouveaux venus, comme ont pu en profiter les étudiants de deuxième et troisième année actuels.

D’ailleurs, les intégrations telles qu’on les connaît ne pourront pas se dérouler avant l’hiver, mais des points peuvent être accumulés à distance par les colorées équipes.

Pour Philippe Vachon, il est important que les activités de l’AED, des réunions routinières du conseil exécutif aux événements annuels à grand déploiement, se fassent dans «les règles de l’art». À cet égard, il souligne le travail du conseil d’administration en vue d’une réforme des règlements généraux et les «excellents réflexes» du président du CA Gabriel Boivin pour maintenir transparence et intégrité au sein de l’association. Notamment, les procès-verbaux des réunions publiques devraient être rapidement accessibles pour les étudiants membres intéressés.

L’accueil des étudiants

Plus que tout, créer et entretenir un sentiment d’appartenance envers la Faculté de droit, même si la majorité des cours seront suivis à distance, reste un élément «essentiel» du mandat que se donne Philippe Vachon.

«Les étudiants en droit peuvent se sentir chez eux, c’est notre devoir qu’ils se sentent les bienvenus», conclut le président.