Réseau d’étudiants Pro Bono

L'accès à la justice au temps du confinement : un défi relevé par PBSC

Par Andréanne Filion Bénévole pour l’organisme

Crédit photo : courtoisie

Crédit photo : courtoisie

Le Réseau national d'étudiant(e)s Pro Bono (PBSC), une organisation nationale présente dans 22 facultés de droit canadiennes, œuvre depuis 1996 afin d'aider les personnes et les communautés qui rencontrent des difficultés d'accès à la justice à obtenir des services juridiques gratuits. Prônant une approche axée sur la dignité, l'équité et l'humilité, PBSC s'appuie chaque année sur l'implication de plusieurs centaines d'étudiants supervisés par des avocats chevronnés afin de mener à terme les projets mis sur pieds en collaboration avec divers organismes communautaires. PBSC se caractérise particulièrement par la diversité des domaines de droit abordés, des communautés soutenues et des tâches attribuées aux étudiants bénévoles.

Florence Couillard, l'une des coordonnatrices de la Section de l'Université Laval, envisage l'avenir de PBSC à l'ère de la distanciation sociale avec optimisme. « Nous voyons vraiment le positif dans le fait d'être à distance » explique-t-elle lors de notre entrevue par vidéoconférence.

Fière d'entretenir les partenariats actuels entre PBSC et plusieurs organismes qui ont renouvelé leurs projets, elle se dit également très enthousiaste par rapport au fait que la possibilité qu'un bénévole offre ses services par télétravail a permis d'élargir le champ d'action de la Section Université Laval hors de la Capitale-Nationale. De nouvelles collaborations verront donc le jour avec des organismes de Montréal, de la Rive-Sud et même du Bas-du-fleuve, diversifiant ainsi l'éventail de communautés bénéficiant des services de PBSC. 

Elle admet certes que le confinement apporte son lot de défis en termes de recrutement des bénévoles, dont le nombre requis est évalué entre 45 et 50 cette année, mais elle relève également toutes les possibilités offertes à l'organisation en termes de développement de stratégies de communication et d'utilisation des outils technologiques.

« Il est plus important que jamais pour nous d'être visibles sur les réseaux sociaux », ajoute-t-elle, d'autant plus que le Casino Pro Bono, l'événement annuel offrant habituellement la plus grande opportunité de promotion et de financement à PBSC, ne pourra avoir lieu cette année en raison de l'incertitude qui plane autour de la possibilité de tenir des événements en présentiel cet automne.

Le conseil exécutif, composé de deux coordonnatrices de programme (Florence Couillard et Marilou Bouthiette), deux VP événements (Jessica Shone et Shawn Foster), deux VP aux communications (Florence Verreault et Gabrielle Bartkowiak) et une VP aux finances (Kim Godbout), ne baisse toutefois pas les bras. La soirée de lancement de PBSC ayant pour invités d'honneur Michèle Audet et François Winter se tiendra sous forme virtuelle de même qu'au moins deux conférences ayant pour thèmes « La discrimination et son impact dans le monde juridique » et « La diversité dans le domaine juridique ». Florence Couillard espère que ce virage technologique et une présence accrue sur les réseaux sociaux permettront à PBSC de se faire connaître davantage auprès d'étudiants qui voudraient développer leurs compétences tout en ayant un impact réel sur les opportunités d'accès à la justice d'une communauté.

Le conseil exécutif publiera d'ici la fin du mois d'août un guide des projets et des organismes communautaires chapeautés cette année par la Section Université Laval de PBSC. Tout étudiant au baccalauréat en droit ou aux cycles supérieurs désirant s'impliquer sérieusement auprès d'un organisme à raison de quelques heures par semaines pourra alors déposer sa candidature par le biais d'un formulaire qui sera disponible sous l'onglet « Étudiants » du site web et sur le compte Instagram de la Section Université Laval.


Site web : www.probonoulaval.com

Facebook : Réseau national d'étudiants Pro Bono - Section Université Laval

Instagram : @pbsc_ulaval