Justice et enjeux autochtones

Progrès et réconciliation

Par Jessica Shone, journaliste bénévole

La responsable des communications Alexane Picard, à droite, prend la pose avec les membres sortants du comité Justice et enjeux autochtones, l’automne dernier. Crédit photo : Archives Le Verdict

La responsable des communications Alexane Picard, à droite, prend la pose avec les membres sortants du comité Justice et enjeux autochtones, l’automne dernier. Crédit photo : Archives Le Verdict

Depuis sa constitution à l’automne 2019, le comité Justice et enjeux autochtones (CJEA) est une source de progrès au sein de la Faculté de droit de l’Université Laval.

Comme le mentionne Alexane Picard, responsable des communications pour le comité, presque la totalité des facultés de droit canadiennes comprennent un comité d’enjeux autochtones. Le système judiciaire a un rôle important à jouer dans le processus de réconciliation, il est donc primordial que les futurs(es) juristes soient informés(es) sur la réalité autochtone.

Le CJEA a comme mission de sensibiliser les étudiants(es) en droit aux questions autochtones, mais aussi de les initier aux différentes cultures autochtones. Le comité milite aussi pour que le cours de droit autochtone devienne un cours obligatoire dans le cursus du baccalauréat.

Pandémie oblige, la plupart des activités prévues pour l’automne 2020 se tiendront à distance, à moins qu’un changement ne survienne au niveau de l’état de la crise sanitaire. Alexane Picard explique que le comité prévoit tenir des vidéoconférences ou des Facebook live. Elle mentionne que cette année, le comité souhaite aussi mettre l’accent sur les différentes cultures autochtones par le biais de partage de ressources Internet et par la création d’un balado.

Une autre nouveauté cette année au sein du CJEA est la création d’un conseil consultatif pour le comité. Alexane Picard invite d’ailleurs les étudiants(es) en droit qui s’identifient comme étant autochtones à lui écrire ou écrire à la page Facebook du comité afin de faire partie de cette initiative.

Pour les autres étudiants(es) qui souhaiteraient s’impliquer dans le CJEA, il reste le poste de représentant de première année à combler. De plus, des bénévoles seront sollicités(es) tout au long de l’année afin d’assister le comité dans ses projets. L’exécutif recherche des étudiants(es) autochtones et allochtones innovateurs(trices) qui ont un intérêt pour la défense des droits autochtones. Pour plus d’information sur les opportunités d’implication, il est possible d’écrire à Alexane Picard ou à la page Facebook du comité.