Votre opinion sur les sujets de l'heure

Comité Question de genre

Le mois dernier, le comité Question de genre de la faculté a pris l’initiative de publier un bref sondage regroupant diverses questions abordées et surtout critiquées par les médias. Ce dernier avait pour but de mieux connaître l’opinion réelle de la société sur des enjeux tels que la discrimination fondée sur le sexe, la culture du viol, la banalisation de certains actes à caractère sexuel, le féminisme ainsi que les initiations.

Qu’ont-ils en commun ?

Ils ont tous fait l’objet des manchettes à maintes reprises, suite à de malheureux événements s’étant produits sur les campus universitaires québécois. C’est suivant ce tollé médiatique que nous voulions connaître votre opinion sur ces questions. Après compilation de nos résultats, nous souhaitions vous transmettre le constat qui ressort de cette analyse.

- 70% des 626 répondants se disent féministes

- 80% d’entre eux croient que la culture du viol existe dans notre société

- Près de la moitié affirment avoir déjà été victime de discrimination fondée sur le sexe

- 70 % des participants ne croient pas que les hommes et les femmes sont égaux au Québec

N’est-il pas encourageant de voir que les étudiants universitaires sont sensibles à ces problématiques? Nous pensons que oui. Le simple fait de se pencher sur ces concepts importants est en soi une piste de solution. La citation « violence ends when education begins » se pose bien avec l’essence de ces différents thèmes. 

Dans le même ordre d’idées, nous avons noté qu’une forte majorité de répondants, soit 9 sur 10, croient qu’il serait pertinent de réintégrer les cours d’éducation sexuelle dans les écoles. Pour continuer dans les citations, Nelson Mandela, l’un des plus grands militants de ce monde a dit un jour «education is the most powerful weapon which you can choose to change the world ». Cette affirmation pourrait donc très bien s’appliquer dans le cas des violences et discriminations à caractère sexuel.

Malheureusement, il existe toujours de tels gestes de violence dans notre société et il est important d’adopter des comportements favorisant la dénonciation de ces actes malheureux en arborant la tolérance zéro face à ceux-ci.

Parce que les chiffres et les opinions le démontrent, il s’agit de sujets d’envergure qui ne doivent pas être pris à la légère.

 

Nous vous remercions de votre participation !

Élodie Drolet, Élisabeth Maheux, Charlotte Reid, Odélie Beaurivage Godbout et Camille Dupont