Situé dans la Ville de Québec, Stein Monast est un cabinet en forte croissance depuis les dernières années, qui a véritablement le vent dans les voiles. Le fait qu’il ne soit que situé à Québec ne lui empêche pas d’avoir des mandats d’envergure à l’échelle de la province du Québec, du Canada, voire même en Amérique du Nord et c’est par son énorme diversité de secteurs de pratique, sa grande équipe de juristes et la relation à long terme qu’il bâtit avec ses clients que Stein Monast réussit amplement à concurrencer avec d’autres grands cabinets qui ont également des bureaux dans la région de Montréal.
C’est dans l’optique d’en apprendre davantage sur ce cabinet que j’ai eu le plaisir de m’asseoir avec Me Sarah Routhier et Me Hugues Ryan, qui ont fait leur stage ensemble en 2016 et qui sont des produits Stein Monast de A à Z.
Ancienne étudiante athlète en natation pour le Rouge et Or, Me Sarah Routhier travaille chez Stein Monast à titre d’avocate en droit des transports. Étant arrivée au cabinet avec un esprit ouvert et l’intention de toucher un peu à tout, c’est un pur hasard qui l’a emmenée à choisir cette branche du droit. Le droit des transports étant un droit qui, de base, est administratif, Me Routhier se spécialise sur des questions de conformité réglementaire en relation avec les véhicules lourds sur la route. Celle-ci représente des PME ou des multinationales québécoises ou américaines avec des flottes de 10 à 300 véhicules et transige beaucoup avec la Société d’assurance automobile du Québec et la Commission des transports, où elle plaide environ une fois par mois. Dans le cadre de son travail, Me Routhier se voit conférer des mandats qui impliquent parfois des accidents mortels, ce qui demande beaucoup d’empathie dans le traitement intellectuel de ses dossiers, mais ce qui implique, également, selon un travail extrêmement intéressant et important.
Son aspect préféré de son travail ? C’est la diversité, l’adrénaline. « Les petites urgences, moi, j’adore ça », me dit-elle. « C’est ce qui fait mon bonheur dans ma journée ».
Me Hugues Ryan, de son côté, est également un ancien étudiant athlète, qui faisait du basketball à l’université. Il pratique aujourd’hui en droit des affaires et est surtout mandaté dans des dossiers de fusions, d’acquisitions et de ventes d’entreprises, ce qui implique la négociation et la rédaction de diverses conventions commerciales, en passant certaines vérifications diligentes du point de vue légal. En tout, c’est un processus qui peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois, dépendant de la taille de l’entreprise et de la complexité de sa structure.
Dans le cadre de ces transactions, Me Ryan travaille surtout avec des PME, mais transige également avec des entreprises de toutes tailles, qu’il s’agisse d’entrepreneurs individuels en start-up aux grosses entreprises. Puisqu’il est appelé à épauler différents modèles d’affaires de différentes entreprises, il lui est nécessaire de se familiariser avec leurs différents projets et champs d’activités. « Avec le temps que tu mets là-dedans, tu en viens vraiment à apprendre comment une entreprise fonctionne et à connaître le milieu, donc c’est vraiment intéressant, parce que tu touches un peu à tout. », me dit-il.
Ce qui les a emmenés à choisir Stein Monast ? Les gens. « J’ai véritablement eu un coup de cœur », me dit Me Routhier. « Je me sentais à l’aise, je me sentais moi-même avec eux, alors que ça ne faisait qu’un mois que je les côtoyais. Et ce feeling-là que j’ai eu pendant la course aux stages, je l’ai encore aujourd’hui après quatre ans que je suis ici. » L’ambiance de travail chez Stein, c’est convivial, c’est décontracté ; et c’est quelque chose que j’ai remarqué dès que j’ai entamé mon entrevue. C’est des gens dynamiques qui se côtoient en tant que collègues, mais également en tant qu’amis. C’est se faire appeler par son prénom et se faire demander comment s’est passée notre fin de semaine, peu importe notre nombre d’années de pratique ou notre niveau d’ancienneté. C’est de savoir que quand on a à travailler un peu plus fort, on a toute notre équipe derrière soi.
Cette convivialité semble aussi être, pour Me Ryan et Me Routhier, un des principaux atouts de leur cabinet. Parce que si l’ouvrage juridique risque de se ressembler d’un cabinet à l’autre, c’est parfois l’ambiance de travail qui fait toute la différence.
Stein Monast est également un cabinet avec beaucoup d’histoire, qui existe depuis plus de 60 ans. Ceux qui y travaillent ont la chance de suivre les pas des Honorables Louis Saint-Laurent, Paule Gauthier et Jean Lesage, et c’est quelque chose d’extrêmement motivant pour ses jeunes avocats, qui sont toujours portés à développer leur curiosité intellectuelle et à se dépasser.
Malgré cette riche histoire, Me Routhier et Me Ryan n’ont pas du tout de difficulté, en tant que jeunes avocats, à faire leur place parmi les associés un peu plus séniors. « Je ne le vois vraiment pas comme une guerre de tranchées », me dit Me Ryan en riant. « On travaille tous ensemble, donc les avocats plus séniors ont souvent un rôle différent dans les dossiers. Nous, on les aide et ils en sont très reconnaissants. Moi-même, je suis très reconnaissant qu’ils me donnent de l’ouvrage et qu’ils m’appuient, me transfèrent des connaissances. Ce n’est vraiment aucunement une compétition. Il n’y a personne ici qui se prend pour un autre ; c’est très terre-à-terre. On travaille ensemble et le but c’est de mener les dossiers à terme et de rendre un bon service pour le client. Tout le monde comprend ça et chacun met la main à la pâte. Ce n’est pas une question de faire sa place. »
Chez Stein Monast, les stagiaires ont d’ailleurs beaucoup de latitude, tout en étant encadrés. Très tôt, on leur donne de la corde, on leur fait confiance et on leur permet d’échanger avec les clients. « Plus t’as le goût d’apprendre et plus tu as soif de travailler, plus il y a de l’ouvrage et le monde t’encourage là-dedans. On ne se fait pas freiner », me dit Me Ryan.
Selon Me Routhier, le fait que l’on ait beaucoup de responsabilités à gérer dès nos débuts de carrière n’entraîne pas nécessairement, chez Stein, un compromis au niveau de sa vie personnelle. « Moi, pour l’instant, je m’implique beaucoup dans ma pratique et c’est le choix que j’ai fait, mais j’ai une de mes collègues qui a un enfant d’un an en ce moment et qui gère très bien sa vie personnelle », me dit-elle. « Il y a une très grande flexibilité à ce niveau-là, parce qu’une des grandes valeurs de Stein Monast, c’est la famille. »
L’important, dans notre gestion d’horaire, c’est de garder un équilibre. Surtout dans le secteur transactionnel, qui est assez volatile, les horaires dépendent beaucoup des dossiers. Il n’y a pas d’heures fixes où on entre et on sort. En autant que l’on soit disponible pour nos clients et qu’on soit en mesure de leur remettre des travaux de qualité, c’est très flexible et très conciliable.
Ce que Stein Monast recherche dans ses recrues, ce sont des personnes authentiques et curieuses. Des gens qui vont avoir de l’intérêt pour les mandats qui leur seront accordés et qui auront la discipline et l’entregent requis pour les exécuter. On recherche également quelqu’un de dynamique et d’agréable à côtoyer. Quelqu’un qui, au quotidien, va être en mesure de gérer son stress tout en étant positif et en travaillant en équipe. Des qualités qui, au fond, sont ce qui font d’une personne un bon juriste.
Ce que Me Routhier et Me Ryan conseillent à ceux qui s’apprêtent à faire la course aux stages ? D’être honnête. Honnête dans la manière dont on se présente, parce que c’est généralement les candidats les plus vrais qui ressortent du lot, mais également honnête avec soi-même dans notre choix des cabinets. Le but, avec la course aux stages, c’est idéalement de trouver un emploi à long terme. Un endroit qui nous ressemble, où on ne verra pas les heures passer. Si notre feeling en entrevue est désagréable ou que les discussions coulent un peu moins bien, c’est peut-être un reflet du milieu de travail du cabinet et il faut s’écouter là-dedans.
« La plus grande leçon que j’ai apprise », me dit Me Ryan, « et je ne veux pas virer cliché, c’est que même dans un bureau d’avocats qui est très sérieux, être soi-même, c’est toujours gagnant et il faut que tu sois heureux dans ce que tu fais en bout de ligne. »