Avec la course aux stages qui approche, le terme « fit » sera bientôt sur toutes les lèvres à la Faculté. Car en fin de parcours, entre la multitude d’étudiants brillants et engagés qui se bousculeront pour obtenir un stage, et la panoplie d’excellents cabinets qui offriront des postes, ce qui fera véritablement la différence, c’est l’adéquation des intérêts et des tempéraments des deux parties. C’est ce que représente la course aux stages chez Stein Monast, choisir et être choisi.
C’est pour en savoir un peu plus sur ce cabinet dont on entend trop peu parler que j’ai rencontré Me Caroline Tardif. Elle me parle avec enthousiasme de sa passion pour son métier et de son amour pour le cabinet qui l’a vu naitre et grandir.
En effet, Me Tardif est un pur produit de Stein Monast, étudiante en droit au cabinet en 2012, puis stagiaire en 2013, elle y œuvre maintenant depuis environ cinq ans à titre d’avocate en litige civil et commercial. Pour elle, Stein Monast est un cabinet à l’image de la ville de Québec.
Ce constat veut tout dire. Pas que la clientèle de Stein Monast se limite aux frontières de la ville, au contraire, plusieurs clients d’envergure viennent de Montréal pour profiter de l’expertise concurrentielle du cabinet. Et puis, Me Tardif est fréquemment appelée à parcourir la province pour plaider dans les différents palais de justice, tantôt au Bas-Saint-Laurent ou en Beauce par exemple.
En fait, ce sont plutôt les valeurs du cabinet qui sont résolument québécoises.
Bien qu’il s’agisse d’un des plus grands cabinets à Québec, Stein Monast a su conserver une dimension humaine. Suffisamment grand pour avoir les moyens de ses ambitions, pour avoir des dossiers d’envergure, stimulants et médiatisés. Mais pas trop gros non plus pour ne pas devenir froid et impersonnel.
Au contraire, l’ambiance chez Stein Monast est plutôt familiale. Tout le monde se tutoie. Les associés et les mentors sont toujours ouverts à écouter ou à conseiller les juniors et des liens sincères se tissent d’ailleurs entre eux. Par exemple, Me Tardif raconte que lorsqu’elle a annoncé à son équipe qu’elle attendait un enfant, son ancienne mentore, maintenant juge à la Cour Supérieure, était si heureuse qu’elle en avait les larmes aux yeux.
De cet instant, jusqu’à son retour au travail il y a quelques semaines, ce soutien ne s’est pas estompé. Le bureau l’a encouragé à prendre un long congé de maternité et, à son retour, les associés ont réitéré leur support en lui permettant de partir tôt du bureau pour aller chercher sa fille à la garderie et en lui offrant un ordinateur pour qu’elle puisse travailler de la maison.
Les clients sont aussi importants au sein de la famille Stein Monast. Certains d’entre eux sont d’ailleurs là depuis près de 25 ans. En ce sens, déjà pendant son stage, Me Tardif avait l’occasion d’interagir avec la clientèle. Elle appelait certains d’entre eux pour faire le suivi des dossiers ou pour aller manger avec eux afin de faire plus ample connaissance. Cette relation de proximité constitue un élément important pour elle. Elle affirme d’entrée de jeu qu’elle aime ses clients et que c’est ce qui la motive à se battre pour défendre leurs intérêts.
Cette ardeur qu’elle consacre à la cause de sa clientèle transparait bien vite, quand elle parle de sa pratique. Le litige est, pour elle, une passion qui ne se dément pas. La vie au palais, c’est ce qui l’anime. Elle se plait dans cette pratique tout sauf routinière, où l’adrénaline est maitre.
Mais Me Tardif ne s’en cache pas, si son travail est extrêmement gratifiant, elle doit aussi travailler beaucoup pour donner autant qu’elle reçoit. Or, elle ne s’en plaint pas. Elle est ambitieuse, passionnée et travaillante et elle remercie le cabinet de lui donner autant d’autonomie et de liberté afin de mettre à profit ces qualités.
Ici, me dit-elle, plus tu veux en donner plus tu en as, ceux qui ont de l’initiative peuvent voir leur carrière progresser très vite. En ce sens, dès son premier été à titre d’étudiante, elle avait l’occasion d’accompagner des avocats au palais de justice et de rédiger des plans d’interrogatoire, par exemple. De plus, elle a pu plaider dès sa première année de pratique.