LE VERDICT

Journal des étudiants en droit de l'Université Laval

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November 19, 2018 by Le Verdict

  

J’ai vingt-deux ans et déjà la vie me dépasse

À journée longue, j’ai mon nez dans les ouvrages

Mais j’oublie de lire

La tête dans les nuages

Mais j’oublie de vivre

 

J’ai parcouru la terre, le ciel et les océans

Semblerait-il que ça ne soit pas suffisant

Car jour après jour, j’oublie

Et lentement, puis soudainement

Je perds mon cœur d’enfant

 

Autrefois, je regardais le ciel et j’y voyais l’univers

Un tourbillon d’étoiles, entrelacées dans des rayons de mauve et de vert

Je levais la tête et soudain j’étais transportée

Vers un autre monde, une création que, par moi-même, j’avais ficelée

Aujourd’hui, je regarde le ciel

Mais je ne vois rien en particulier

 

Pissenlit qui, par le vent se laisse emporter

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Perd ses pétales, mais sans angoisse, se laisse aller

Jeune bohème qui, dans sa longue robe blanche,

Virevolte dans les prés

Ô comment j’aimerais connaître leur liberté

 

J’aime mon travail et j’aime travailler

Mais parfois je me demande combien je vais devoir donner

Pour enfin pouvoir pratiquer

Combien de nuits encore, à rester éveillée ?

Combien de stress vais-je avoir à gérer ?

Je ne veux pas me plaindre,

Mais je suis fatiguée

 

Il faut travailler pour vivre,

Mais par les temps qui passent,

J’ai l’impression de vivre pour travailler

Dis-moi, mon amour, voudrais-tu aller danser ?

De lampadaire à lampadaire, on pourrait s’accrocher

Courir dans les bois et puis chanter à gorge déployée

 

J’imagine que je n’ai jamais vraiment su

Comment vivre une vie équilibrée

Peut-être faut-il savoir prendre du temps pour soi

Pour avoir une contribution valable à apporter

 

J’ai voulu combattre les injustices

Faire une différence pour les mal-aimés

Dans les contes, j’étais à la fois la princesse et le chevalier

Mais pour tuer le dragon, il faut bien se faire embaucher

 

Serpent des mers qui vient me chicoter

À quel point j’aurai à changer ?

Devrais-je briser mes pieds avec des aiguilles

Et enlever le diamant que j’ai dans le nez ?

Suis-je même digne d’être considérée ?

 

Allez, viens, serpent,

Me donner la pomme

Pour qu’ensuite j’en sois blâmée

J’ai pris le Minotaure par les deux cornes

Et je suis encore sur mes pieds

 

De l’est à l’ouest

Le soleil vient se coucher

Il fait noir un instant

Puis, à nouveau il se réveille

De l’orange et du jaune, des couleurs qui m’émerveillent

 

Les yeux grands ouverts, j’inspire et j’expire

Advienne que pourra, je ferai ce qui m’inspire

Au fond, ce que j’ai envie de dire

C’est que la vie n’attend personne

Et que le stress doit partir

November 19, 2018 /Le Verdict
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